Je suis très satisfait de ma traversée du Pot au Noir. Pour être franc, j’ai même l’impression d’avoir eu pas mal de bol… Avec Mike Golding et Jean Le Cam, nous nous sommes retrouvés plus à l’ouest que les leaders et c’est très bien passé. J’ai eu un coup de tabac sérieux, que j’ai affronté au près ; il y a aussi eu un moment où j’ai dû me mettre en fuite plein vent arrière afin de rouler une voile en catastrophe sous un grain. Mais d’une façon générale, il n’y a rien eu de trop méchant par rapport à ce qui peut arriver dans cette région et j’ai gardé une bonne vitesse quasiment tout le long.
Je navigue depuis deux jours bord à bord avec SynerCiel. C’est assez pratique, c’est comme un grand speed test ; on peut faire un réglage et voir immédiatement quel impact il a en se comparant à son voisin…
Là, c’est une nouvelle phase de la course qui débute ; nous allons naviguer pendant 2-3 jours au près bon-plein, bâbord amures, avant de toucher les vents du Sud. Nous descendons en direction du Brésil et nous allons laisser les îles de Fernando de Noronha sur tribord.
Je me réjouis que le vent se lève un peu plus et qu’il y ait des embruns sur le pont avant, car ça sent le poisson pourri. Il doit y avoir quelques poissons volants en décomposition…
Relai courtois de l\'article . Merci Vendée Globe
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