« C'est le troisième pot au noir, et c'est vraiment frustrant », explique Mike Golding pour donner un aperçu de sa progression sur les 15-16 dernières heures à bord de Gamesa.
« Le vent monte et mollit sous une pluie battante. Toute la nuit a été comme ça. J'ai eu un bon après-midi hier dans 15 nœuds de vent. Ensuite, je me suis un peu arrêté. Puis, le vent est revenu, 15 nœuds, mais dans la mauvaise direction. Je me suis de nouveau arrêté et depuis un coup ça va, un coup ça s'en va. Au moment où je vous parle, le vent vient de tomber à 5 nœuds.
C'est dur de trouver une issue en ce moment. Il faut rester patient en attendant que les choses bougent et évoluent. Visiblement, le vent ne fait pas ce qui était prévu dans les fichiers. La réalité est beaucoup plus confuse. D'un point de vue stratégique, il est très difficile d'y voir clair. Je vois bien l’option Jean-Pierre Dick, tandis qu'Armel privilégie le gain de milles immédiats sur une route plus courte. J'étais un peu inquiet concernant Jean Le Cam, qui s'est décalé à l'ouest par rapport à moi, mais il semblerait qu'il n'échappe pas non plus à la situation.
Il est difficile aussi de choisir le plan de voilure. En ce moment, je suis sous grand voile et génois, mais parfois la grand voile claque et flotte. Mais bon, on dirait que je n'avance pas si mal. »
Relai courtois de l\'article . Merci Vendée Globe
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