Revenu dans le sillage de Javier Sanso et Arnaud Boissières, Bertrand De Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) estime qu’il lui faudra « un peu de chance » pour passer devant ses concurrents : « Il reste tout l’Atlantique Nord, c’est beaucoup et c’est peu à la fois. Pour rattraper les deux de devant, il va falloir un peu de chance. Car à la régulière, cela signifierait que je doive aller 5% plus vite qu’eux jusqu’à la fin du parcours… Honnêtement, c’est difficile. »
Au sujet de la course en tête, le skipper de Sainte-Marine regrette l’absence de Vincent Riou, contraint à l’abandon dans la descente de l’Atlantique en novembre, au large du Brésil. « Dès la descente du Portugal, j’ai vu qu’ils mettaient la barre très haut. On peut juste regretter que la casse ait empêché Vincent Riou et, dans une certaine mesure, Jean-Pierre Dick de se mêler au débat. Les deux premiers n’ont pas fait d’erreurs de navigation, ils ont eu la réussite nécessaire pour rester en tête. Quand on parlait de 76 jours de course, je trouvais qu’on exagérait, mais ils sont en train de démontrer que c’était possible. Et puis, il y a un paradoxe : quand tu vas vite comme ça, tu passes aussi beaucoup moins de temps en mer, donc, dans une certaine mesure, tu diminues statistiquement les risques de casse. Et puis, je n’oublie pas Jean (Le Cam). En naviguant à son rythme, si jamais Jean-Pierre est contraint d’abandonner, il va finir au pied du podium. Comme quoi, tout est encore possible dans ce Vendée Globe… »
Relai courtois de l\'article . Merci Vendée Globe
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