Avec Javier, on s’est fait rattraper par une dorsale du coup on est un peu ralenti mais ça avance quand même. Hier c’était incroyable, on faisait des zigzags. Il y avait des bascules de vent de 60° à la faveur des grains. Ce matin, j’ai eu Javier à la VHF, on a papoté un petit moment comme de vraies pipelettes. C’est assez marrant de naviguer à vue après tant de milles. Maintenant il est plus au sud que moi. Actuellement il y a 15-20 nœuds de vent, je navigue grand-voile haute et grand gennaker. La mer est belle, il y a du soleil et il fait 10°, le vent fluctue pas mal. Par contre, il a fait super froid cette nuit, j’ai sorti le duvet pour la première fois. Depuis hier c’est vraiment que du bonheur de naviguer, le bateau est bien calé, c’est ultra agréable. Les conditions sont incroyables. J’ai l’impression de traverser l’Atlantique dans des petits alizés. Ça donnerait presque envie de rester là. La suite c’est qu’on risque d’empanner dans une centaine de milles pour se retrouver bâbord amure au portant jusqu’au cap Horn que l’on devrait passer le 9 au soir ou 10 au matin. Pour l’instant les conditions pour le passer s’annoncent très maniables. L’objectif avec Javier est de revenir sur le petit groupe de devant. Rien n’est joué au contraire tout va se jouer dans la remontée de l’Atlantique.
Relai courtois de l\'article . Merci Vendée Globe
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