Après avoir passé l’équateur, François Gabart fait désormais cap plein sud au large des côtes brésiliennes. Le pot au noir est derrière lui mais d’autres difficultés ne vont pas tarder à arriver : « La stratégie par rapport à la course est d’aller le plus vite possible. Dans les conditions stables du moment, j’essaie de me concentrer sur les réglages du bateau MACIF et sur mes sensations. Après, il va y avoir de la stratégie météo, avec l’océan Atlantique Sud grand ouvert devant nous et un anticyclone de Sainte-Hélène à gérer, qui peut laisser place à des options assez différentes. Soit tu optes pour une route extrême à l’ouest le long du Brésil, soit pour une trajectoire plus à l’est le long de la route directe pour davantage « couper le fromage ». J’essaie de me laisser le maximum de choix le plus longtemps possible. Je ne veux pas me mettre trop rapidement dans une option fermée, sur laquelle je ne pourrais pas revenir. La météo reste une science incertaine, l’idée est d’affiner la stratégie au fur et à mesure pour prendre le moins de risque possible ». Pour le moment, le skipper MACIF réalise une course quasi-parfaite puisqu’il occupe la deuxième place à environ 50 milles d’Armel Le Cléac’h.
Relai courtois de l\'article . Merci Vendée Globe
Lire les articles de Vendée Globe