C'est vrai que je suis impatient de sentir que je pointe l'étrave dans la bonne direction et d'abattre vite les milles. Bien sûr, j'ai conscience des dangers, surtout au regard de la façon selon laquelle s'est terminée la dernière édition pour moi. Le mauvais temps est inévitable et il y a toujours le risque qu'il y ait un peu de glace. Cela suscite quelques appréhensions.
La Direction de Course a récemment déplacé la première porte (la porte des Aiguilles, ndlr) d'un degré au nord et de 7 degrés à l'est, ce qui ne change pas grand chose. Derrière ce premier waypoint, il ne semble pas que nous ayons besoin de plonger dans le sud. Les routages nous font passer proches de la route directe, il faudra juste faire attention de bien arrondir les angles. C'est essentiel pour ne pas se retrouver vent arrière, on a besoin de se positionner pour bénéficier d'un bon angle de vent.
Dans le Sud, je navigue de la même manière, je reste assez conservateur, mais si le bateau a envie d'accélérer, je vais vite. Il ne s'agit pas de faire des changements incessants, mais de sentir la bonne configuration. Je suis prudent, mais j'adapte le rythme en fonction des modèles météo.
Relai courtois de l\'article . Merci Vendée Globe
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