« C’était le pompon cette nuit. Le bateau a planté dans plusieurs vagues, il y avait de la flotte partout dans le cockpit. Je pensais qu’on était arrivé au maximum mais là, on touche le fond. Pacifique mon œil ! Je n’ai été me coucher qu’une heure seulement et les grains noirs s’enchaînent ! Normalement, il y a une accalmie à l’horizon, enfin à chaque fois je dis ça. L’espoir fait vivre ! Je viens de faire mon dernier empannage, maintenant c’est tout droit vers le Horn. En arrivant par le nord, je devrais être tranquille niveau glaçons. En solitaire, tu regardes devant 10 minutes par jour max. Le reste du temps, tu regardes derrière pour voir ce qui va te tomber sur le nez. Depuis le début de la course, mon AIS est allumé. Ce sont mes yeux en quelque sorte. Il permet de détecter les autres bateaux dans un rayon de 10 milles. Puisque je me rapproche des côtes chiliennes, j’ai potentiellement un risque de croiser un bateau qui pêche dans le coin. »
Relai courtois de l\'article . Merci Vendée Globe
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