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Jour 140

Par Brian Hancock

OK, maintenant ils sont sur le Red Rooster (en passant, c’est un grand restaurant à Harlem dirigé par mon ami Marcus Samuelsson). Qui n’aime pas le pain de maïs et la sauce pour le petit déjeuner du dimanche matin ? Avec un bon Bloody Mary.

La plupart de la flotte a atteint les 50 degrés et se déplace à un rythme effréné. Il y a un système de basse pression en dessous d’eux et il alimente des vents forts de sud-ouest. Qu’y a-t-il de mieux ? Ils peuvent étendre leur linge et utiliser le pédiluve qu’ils ont apporté pour ce genre de navigation afin de se tremper les pieds et de gratter les callosités. En fait, j’espère que vous vous rendez compte que ce n’était qu’une blague (ma femme ne comprend pas mes blagues – elle ne les a jamais comprises et ne les comprendra jamais). Cela fait maintenant plus de deux semaines que leurs pieds sont enfoncés dans les mêmes bottes, callosités comprises.

Translated 9 et Pen Duick VI volent la vedette. Les riches deviennent de plus en plus riches. N’est-ce pas toujours le cas, même lorsque nous ne faisons pas le tour du monde ? Pen Duick VI, dirigé par la déterminée Marie Tabarly, a parcouru 258 milles au cours des dernières 24 heures. En traduction, 9 ont parcouru 234 milles. C’est bien, mais nous sommes sortis du temps des voyous pour entrer dans un temps plus modéré et la flotte va se comprimer. Les bateaux qui arrivent derrière vont rester dans la forte brise dont PDVI et T9 (désolé, je suis trop paresseux pour taper leur nom complet, mais vous voyez de qui je parle) ont profité et ont gagné quelques milles sur eux.

C’est ça la course de voiliers.

Mais ne désespérez pas. Il y a de la brise devant et les premiers vont l’attraper en premier et recommencer à faire des ronds de jambe (terme technique) sur les bateaux qui essaient de les chasser. C’est un peu comme un combat de coqs (pas ce genre de co*k), et d’ailleurs je méprise ce sport, mais il faut faire de son mieux et tenter sa chance, comme disait mon adorable vieux père. J’ai donc tenté ma chance sur ce coup-là.

White Shadow est toujours en tête de la classe Sayula et navigue à une moyenne de 9 nœuds. Au fait, c’est un très beau yacht et quand j’aurai mon bateau de retraite, je pourrais bien lui voler son nom (s’ils me laissent faire). J’ai déjà baptisé mon canot pneumatique Goodnight Moon. J’ai dû lire ce livre à mes enfants au moins 500 fois.

Les deux semaines à venir s’annoncent difficiles pour la flotte OGR. Ils s’enfoncent de plus en plus dans les eaux méridionales. Il faut donc croiser les doigts (et les orteils) en espérant qu’ils seront tous sains et saufs.

Et comme l’a écrit John Devner (qui l’adorait, RIP), parlons simplement de “poèmes, de prières et de promesses”. Ça va être une belle aventure. Soyez prudents, naviguez vite.

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Relai courtois de l\'article . Merci Ocean Globe Race
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