Passage de l’équateur ce matin. Au programme : déguisement et offrandes pour Neptune avec une petite cérémonie.
J’ai offert du riz, du sel et du rhum. Pour moi, un café au lait et des biscuits.
Maintenant que je dois remonter au près, c’est du vent Sud-Est qui forcit.
Quand je suis à l’extérieur pour prendre mon café, il faut protéger la tasse des embruns.
Dans la soirée, quelque chose d’étrange à l’horizon : à environ 4 milles (peut-être moins) sur mon tribord (environ par 2N27, 27W10) vers l’arrière, une sorte de grand bateau bien éclairé mais… pas de trace au radar… pas de signal AIS… pas d’émission d’ondes radar visibles par les instruments de bord.
Un bateau de guerre ? Bateau de pêche, genre usine flottante mais invisible au radar ?
Ça reste un mystère.
Une pensée particulière, ce soir, pour Team Plastique qui rentre dans l’hémisphère Sud mais aussi pour tous les skippers qui ont été forcés d’abandonner la course comme dernièrement Vincent Riou.
C’est un des côtés durs du Vendée Globe.
Alessandro Di Benedetto,
Team Plastique
Relai courtois de l\'article . Merci Vendée Globe
Lire les articles de Vendée Globe