L’analyse de Javier Sansó

La bonne nouvelle du jour, c’est le passage du cap de Bonne Espérance tôt ce matin. La mauvaise, c’est la pétole que je me suis coltiné presque toute la journée.
En regardant la météo et la position de la prochaine porte - que nous devons couper à n’importe quel endroit - le plus logique serait de tirer vers le Sud pour éviter de retourner dans ces zones sans vent.

Le problème lorsqu’on va dans le Sud, c’est la quantité de glaces flottantes. Car malgré les mesures prises par l’organisation, il dépend de chacun de descendre ou non. Ce fut le cas pour les premiers. Bernard s’est placé en tête grâce à sa « dangereuse » descente dans le Sud, où il a bénéficié de beaucoup plus de vent tout en restant à plusieurs milles des glaces. Armel, alors leader, a opté pour se positionner au Nord et a dégringolé à la cinquième place, vu que le reste du groupe l’a doublé en choisissant de flirter avec les glaces.

Mais tout n’est pas encore joué. Les quatre premiers - désormais au Nord – devront garder la tête malgré le peu de vent qu’ils y a en haut... Et Armel est déjà en train de tirer vers le Sud car il a choisi de couper la porte par l’ouest.

Et pour nous, il faudrait que le vent entre au plus vite. Ceux de devant se sont échappés d’un poil et ceux de derrière nous ont grappillé du terrain. Mais nous allons vite redémarrer.

Bonne soirée !

Relai courtois de l\'article . Merci Vendée Globe
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