J’ai passé une nuit agitée avec de purs moments de glisse mais aussi des ralentissements dus au vent faiblissant. La mer était assez étrange, ce n’était pas évident de pousser le bateau. Dès que ça se calme un peu, on veut changer de voile mais ça repart aussi sec juste après… Ce ne sont pas des périodes faciles à gérer.
On se maintient juste à l’avant du front mais pas moyen de le distancer.
Ce qu’on sait, c’est que le vent va arriver du sud. J’aurais du tout faire pour aller le chercher là-bas mais quand on avance à 17 nœuds en direction de la porte, ce n’est pas simple.
Ce n’est jamais agréable de perdre des miles et de ne pas les regagner ensuite. C’est même frustrant, surtout quand on voit les vitesses atteintes par certains marins - plus de 20 nœuds - et que nous, nous n’avons jamais pu atteindre. Mais en même temps, je sais qu’ils ont eu des conditions météo différentes. Mais ça reste un peu démoralisant.
Je pense qu’on arrivera à la prochaine porte en même temps qu’une zone de haute pression. C’est d’ailleurs un des problèmes posés par les portes des glaces, on ne peut pas descendre suffisamment au sud pour s’éloigner de ces zones-là.
Relai courtois de l\'article . Merci Vendée Globe
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