Sam Davies a envoyé un message à quelques heures d’accoster à Funchal, le port principal de Madère.
Dernier message de la nuit avant que Savéol et moi n’arrivions à Funchal ou Erwan et Romain s’apprêtent à m’accueillir. Ce Vendée Globe a été trop court. J’avais rêvé de naviguer à toute vitesse dans les mers du Sud depuis si longtemps et je ne les verrai pas cette année. Je n’ai même pas vu un poisson volant, ni la Croix du Sud, encore moins des albatros.
Je quitte la course avec plein de souvenirs de ce Vendée Globe (non seulement la course, mais aussi sa préparation), mais je garderai en mémoire ce moment où j’ai coupé le dernier hauban et laissé couler mon mât blessé dans l’océan.
Malgré tout, ce n’est pas un échec. J’étais présente sur la ligne de départ avec un bateau adorable, j’ai eu une équipe fantastique, un sponsor qui est devenu une famille et des tas et des tas de supporters. Savéol est toujours là, nous pouvons le réparer et je suis prête. NOUS REVIENDRONS.
Bon vent aux seize navigateurs encore en course autour du globe. Je vais vous suivre avec attention. Et quand vous aurez une journée difficile, pensez à moi, car j’aimerais tant être à votre place, même dans un mauvais jour.
Sam
Relai courtois de l\'article . Merci Vendée Globe
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