On connaissait l’existence de tensions à la tête de la SCOP SeaFrance, qui gère la flotte de MyFerryLink, avec d’un côté le Conseil de surveillance, présidé par Didier Cappelle, leader du syndicat maritime Nord et de l’autre le Directoire, avec Jean-Michel Giguet et Raphaël Doutrebente. Ces dissensions ont été spectaculairement mises à jour avec la demande, hier, de placement de la SCOP en sauvegarde de justice. C’est le Directoire qui est à l’origine de cette requête examinée aujourd’hui par le tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer.