Cela faisait quatre ans qu’ils étaient otages. Quatre ans que leur bateau, le Naham III, avait été attaqué, le 26 mars 2012, alors qu’il pêchait au sud des Seychelles, puis, selon le modus operandi habituel de l’époque, amené dans un mouillage de fortune devant la côte somalienne. Quatre années, pendant lesquelles trois des 29 membres d’équipage sont morts – le patron qui, avait résisté au moment de l’attaque est abattu, deux autres meurent de maladie – , le vieux bateau a coulé et personne n’a voulu payer pour libérer ces marins chinois, philippins, bengalais ou encore taiwanais.
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