« On a pensé qu’on allait tous mourir. On était entassés dans un pneumatique, on n’avait plus d’essence et on a dérivé toute la nuit ». Amadou Diallo a été sauvé en juin 2016 alors qu’il fuyait « l’enfer libyen », le camp où il a vu son frère torturé et mourir sous ses yeux. Il a pris la mer parce qu’il n’avait pas le choix. Comme beaucoup de ces hommes, femmes et enfants, qui embarquent sur des bateaux, dont ils savent sans doute la fragilité, sur la route migratoire la plus meurtrière au monde. 3000 personnes sont mortes cette année entre la Libye et l’Europe.
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