Hola, Il me faut effectuer beaucoup de manœuvres pour pouvoir maintenir le bateau à 100% de sa vitesse, il y a donc beaucoup de travail à bord. Je ne sais pas si l’option que j’ai prise sera la meilleure mais elle … […]
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Hola, Il me faut effectuer beaucoup de manœuvres pour pouvoir maintenir le bateau à 100% de sa vitesse, il y a donc beaucoup de travail à bord. Je ne sais pas si l’option que j’ai prise sera la meilleure mais elle … […] Ah enfin le week end!!! Car j’ai eu l’impression que le Grand Sud ne voulait pas nous laisser partir sans nous laisser un petit souvenir. Le passage de front et la bascule prévus arrivent mais avant : une mer de 6 mètres par le travers au reaching sauvage ! Oui, j ai bien dit sauvage tellement mes voiles – sagement rangées au vent à l’extérieur – ont sauté par dessus la casquette, arrachant les sangles tel un canasson sautant un obstacle. Ces vagues là, par le travers, étaient formées et assez dure pour la vie à bord. J’ai bien cru que les voiles, en atterrissant dans le cockpit, avaient endommagé la barre. Fausse alerte ouf ! Et pendant ce temps, mon front avec la bascule de vent se fait désirer… Mais j’aurai droit à quelques surfs endiablés plus tard : le vent rentre et le ciel devient GRIS, d’un vrai « gris armée », un gris inquiétant. Pas le gris du sud, un gris où tu te dis que celui-là il n’est pas beau et qu’en dessous, c’est du vent costaud (casque lourd). Et puis des éclairs (remarquez, il ne manquait plus que ça au décor). Beau à voir ? Bof. De loin ! Je me mets à compter et plus je compte, plus ils se rapprochent. Aïe aïe aïe, là on atteint le maximum et on serre les f…… et les écoutes. Je n’épilogue pas sur la montée d’adrénaline quand le bateau est parti à vive allure et haute vitesse en me disant : « Mais comment tout ça tient », avant de retomber en bas de la vague. Et moi qui tombe en bas du cockpit, histoire d’être solidaire, pour ne former qu’un avec lui. Mouillé pour mouillé, là j’étais rincé ! Une fois que cette bascule est passée, le vent est redevenu plus faible mais la mer était énorme. Ce n’était alors pas non plus facile. « Jamais content » vous me direz ? Si, là maintenant, c’est Caraïbes, 20-25 nœuds, beau temps, belle mer. Mais il fallait passer par l’épisode précédent pour en arriver là. © ARNAUD BOISSIERES / AKENA VERANDASDepuis, j’applique de la crème sur mes mains car elles souffrent les pauvres !
Bon week-end ! Moi, je vais passer le mien à faire du bateau à voile et vous ? Foot, cheval, escrime, pédalo ou apéro? Arnaud
[…] Hello, Une journée grise et bien humide ! Du coup, j’ai attaqué la réparation du reacher à l’intérieur, j’ai fait de la couture (30cm), collé les renforts au sikka recto-verso et fait sécher le tout avec l’air chaud du moteur. Une fois sec, ça me semblait dommage de ne pas essayer de renvoyer la voile et à défaut de laine, j’ai utilisé des « sacs a caca » – qui sont biodégradables – pour saucissonner la voile afin de pouvoir l’envoyer à la volée sans qu’elle soit roulée. J’ai sorti la voile sur le pont, accroché les écoutes, l’emmagasineur et la drisse. Puis après une grande respiration, j’ai hissé ! J’ai hissé le plus vite possible pour que la voile ne risque pas de se gonfler et de retomber à l’eau. Tout s’est bien passé bien et quand j’ai vu la voile se gonfler une fois en haut, j’ai crié de satisfaction ! C’est ma victoire du jour !!! J’ai gardé la voile à poste car elle est mieux adaptée que le solent et du coup, je suis plus rapide! Voilà, ça vaut le coup. On n’arrive pas au cap Horn en rêvassant ! Bonne journée à tous, […] |
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