Salut,
Quelques nouvelles de ma journée… Ça va mais ça pourrait aller mieux. Et bientôt ça ira mieux !
© Tanguy de Lamotte / Initiatives-Coeur
Pour essayer de sortir la dérive de son puits, j’ai mis le bateau à la cape et j’ai mis la quille sous le vent pour le faire gîter au maximum afin de sortir la dérive de l’eau, en espérant pouvoir aller y mettre un bout pour la faire bouger. Je suis donc descendu à l’extérieur du bateau avec un bout pour m’assurer à l’avant – pour ne pas partir en arrière avec les vagues – et un palan pour descendre doucement et pouvoir me mettre à la bonne hauteur.
© Tanguy de Lamotte / Initiatives-Coeur
J’ai réussi à passer un bout, mais en tirant dessus vers l’avant au winch, rien ne bouge. En tirant vers l’arrière non plus… La dérive est bloquée, encastrée dans la coque et le puits. Je retourne à l’eau pour essayer de mettre un autre bout plus bas sur la dérive mais je n’y parviens pas, les vagues sont trop grosse, il y a 25 nœuds de vent maintenant et 2 mètres de houle. Ce n’est pas idéal pour travailler sous l’eau…
© Tanguy de Lamotte / Initiatives-Coeur
J’essaye ensuite de tirer par le haut en libérant les bouts de manœuvre, mais rien ne bouge non plus.
La mer devient difficile et je suis fatigué donc je me suis remis en tribord amures, avec 3 ris et rien devant, la quille au max pour être contre gîté et qu’il n’y ait pas trop d’eau entrant dans le bateau. Au moins, moralement, je vais dans la bonne direction ! Il faut que je fabrique une sorte de culotte sanglée à installer en bas de la dérive afin de pouvoir tirer vers l’avant. Je vais faire ça et voir si j’ai le temps de tenter une nouvelle « sortie » de la dérive avant la nuit. Sinon, je patienterai jusqu’à demain. Ça me fait mal au cœur de voir le bateau abîmé comme ça…
La course devient une aventure et je vais tout faire pour continuer la route, même lentement.
Bonne soirée, je vous donnerai des nouvelles. Merci pour tous les messages d’encouragement
Tanguy
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