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Golding toujours au duel avec Le Cam

Le vent  a un peu molli, et je pense que cela va durer environ 24 heures. Je vais sans doute rester sur ma route, mais je dois attendre pour voir si les fichiers se confirment. Il me font rester sur tribord. Il y aussi une option qui fait aller dans le nord, mais j’ai du mal à y croire. Je pense que nous allons tous les deux suivre la même trajectoire, et qu’il n’y aura pas de surprises, mais on ne sait jamais.

Je me concentre plus sur les modèles européens qui sont un peu plus détaillés. Ils montrent un couloir de vent, une petite bande de pression. Mais ça va et ça vient entre Jean (Le Cam) et moi. Les modèles divergent sur ce qui va se passer ensuite. Cela pourrait rentrer par le sud, ce qui pourrait bien me plaire. C’est l’une des plus belles courses que j’ai pu avoir, et je pourrais m’en réjouir, mais sincèrement, là, je voudrais juste en finir. J’ai à peu près tout épuisé à bord. S’il me reste de la nourriture et assez de calories, je n’ai plus rien de ces choses qui t’aident à bien avancer.

Notre ETA est encore un peu variable, cela va dépendre de la manière dont on est arrêté.

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Des nouvelles de Bernard Stamm

En plein anticyclone des Açores, Bernard Stamm se trouvait jeudi matin à 1634,88 milles des Sables d’Olonne, par 28°23’29 » N / 27°47’38 » O. Depuis, le skipper de Cheminées Poujoulat est passé sous la barre des 1 600 milles et a retrouvé des conditions de navigations plus clémentes. Joint par son équipe mercredi, il avouait encore hésiter sur la stratégie à adopter :

« Ça va bien à bord. Les conditions sont maintenant plus calmes. J’avance bien, entre 15 et 18 nœuds, il fait beau avec pas mal de nuages. Ça redevient vivable.

La route à suivre n’est pas bien claire car les modèles ne sont pas d’accord. Sur celui qui dit de contourner l’anticyclone, ça ne passe pas. Il dit que ça ne passe vraiment pas. Et je n’ai pas bien envie de rester collé dans les “50° hurlants nord”. Ca peut encore évoluer, mais la question est comment. Le choix est cornélien : à gauche, c’est faire le tour de la paroisse au portant, mais ça rallonge sacrément la route. A droite, c’est plus court mais c’est du près et j’avoue que le près, je n’en peux plus.

Il y a du monde sur l’eau. Cette nuit j’étais en route collision avec un cargo. Mais pour le moment, il n’y a pas encore les pêcheurs. L’arrivée, je n’y pense pas beaucoup plus qu’il y a un mois. Pour l’instant, c’est virtuel. »

Le Suisse devrait arriver, hors course, le jeudi 7 février.

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Ralentissement

Ce matin, c’est coup de frein ! Alors que Jean-Pierre Dick fait le dos rond en attendant une fenêtre météo pour rejoindre Les Sables d’Olonne, le reste de la flotte peine à poursuivre le chemin qui les m&eg… […]