Depuis leur entrée dans le grand sud et avec le plus grand terrain de jeu de la planète sous les pieds, les 13 marins encore engagés dans la course évoluent vite, très vite. Mais à quoi sert cette recherche sans fin de la performance, de l’inexorable optimisation du matériel pour gagner le dixième de nœud nécessaire, alors que le monde ne sera plus le 21 décembre prochain. Mais François Gabart, toujours leader sur Macif à 700 milles de la prochaine porte, n’est il justement pas au bon endroit ? Sous ces latitudes où seuls les albatros osent braver les tempêtes et les vagues, les solitaires seront peut-être les uniques hommes épargnés par le cataclysme qui se prépare. Ce No Man’s Land aquatique dans lequel les solitaires évoluent n’est-il pas « the place to be » ? Désolés messieurs les albatros, il faudra désormais partager la crête des vagues avec d’autres spécimens.
Relai courtois de l\'article . Merci Vendée Globe
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