« La nuit a été rapide, nous avons navigué dans 38 nœuds de vent, nos compteurs ont dépassé les 22 nœuds de moyenne, de quoi faire tomber les records ! Nous n’avons jamais eu l’occasion d’aller aussi vite en Imoca en solo. Là cela s’y prête bien, nous avons un bon angle de vent et une mer propice à la vitesse. François Gabart vient de battre mon record : bravo à lui !
Je barre un peu de temps en temps pour sentir le bateau. L’ambiance est très bruyante, agitée, sauvage à bord. Malgré la vitesse et le bruit, je dors bien, j’ai fait 3 cycles d’une heure de sommeil cette nuit. Cela bouge beaucoup, il faut surtout veiller à ne pas se blesser car les mouvements sont brutaux.
Cela a été un mois de course tonique. La navigation dans l’océan Indien est un peu différente d’il y a 4 ans. D’habitude, le rythme est soutenu en Atlantique et cela se calme dans l’Indien. Là ce n’est pas le cas, nous sommes toujours à fond avec mes 4 compères. Le groupe des « tontons flingueurs » n’est pas loin non plus. Le jeu est ouvert. »
Relai courtois de l\'article . Merci Vendée Globe
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